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Clôturé au Nord par des grilles et des termes de pierre dus au sculpteur Lespagnandel, la Cour des Bornes s'étend entre les deux communs, édifiés en brique et pierre.

Le château élevé sur une "motte" artificielle, ceinturé de douves, présente une façade Nord assez mouvementée. Le fronton du pavillon central, qui abrite encore les armes des Choiseul-Praslin, est surmonté des statues d'Apollon et Rhéa, oeuvres de Michel Anguier.

La façade Sud que l'on découvre après la visite du château, est dominée par la coupole qui coiffe le Grand Salon central. Le fronton et la terrasse sont décorés de sculptures dues à Poissant et Anguier.

Le jardin de Le Nôtre fut reconstitué de 1875 à 1921 par Achille Duchêne à la demande MM. A. et E. Sommier d'après les gravures du XVIIe siècle. Toute la composition du jardin s'appuie sur l'axe rigoureux Nord-Sud qui oriente l'omniprésente perspective principale.

Au pied du château, les parterres bordés de buis sont flanqués à l'Est par le Parterre de la Couronne et à l'Ouest par celui des Fleurs.

Au Rond d'Eau à gauche, les Grilles d'Eau près desquelles Molière joua en 1661 "les Fâcheux", et à droite les grilles du Potager; l'allée centrale traverse ensuite le parterre des Tritons et mène à l'Arpent d'Eau qui domine les Cascades et le canal transversal : "la Poêle". Au-delà, on aperçoit les Grottes, dominées par le bassin de la Gerbe et, fermant la perspective, l'Hercule Farnèse.

Les jeux d'eau sont alimentés comme au XVIIe siècle, par des sources captées dans un seul grand réservoir souterrain, et jaillissent par simple gravité.

L'exposition sur André Le Nôtre : Les jardins de l'intelligence
Créée en 2002 dans les sous-sols du château de Vaux-le-Vicomte